Face à l’augmentation des cyberattaques, les hôpitaux renforcent leur sécurité informatique. L’hôpital de Bâle lance un appel d’offres pour un SOC hybride, tandis que les HUG et le CHUV, en Suisse romande, mettent en place des mesures de vigilance accrues pour protéger leurs systèmes contre les menaces croissantes.
Alors que la pandémie se prolonge, les établissements de santé sont de plus en plus ciblés par des cybercriminels. Dans ce contexte, l’hôpital de Bâle a lancé un appel d’offres pour la création d’un Security Operations Center (SOC) hybride, afin de protéger ses systèmes informatiques.
Le centre hospitalier de Bâle a constaté une augmentation des cyberattaques ces derniers mois, sans mentionner spécifiquement l'impact de la crise sanitaire. Toutefois, l’augmentation des menaces semble liée à la pandémie, avec des attaques ciblant notamment des entreprises pharmaceutiques développant des vaccins anti-Covid. Les pirates ne s’en prennent pas uniquement aux entreprises, mais aussi aux hôpitaux, comme l’a montré l’attaque par ransomware contre l’hôpital de Düsseldorf en septembre, qui a eu des conséquences dramatiques.
En Suisse romande, les hôpitaux sont également sur le qui-vive. Franck Calcavecchia, responsable de la sécurité IT des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG), assure que les indicateurs de menaces sont stables. Cependant, la surveillance a été renforcée en réponse au contexte pandémique. Les HUG ont un SOC externalisé, car la création d’un SOC interne serait trop coûteuse et nécessiterait des compétences techniques avancées.
De son côté, le CHUV a également mis en place un SOC en collaboration avec une société externe, et surveille de près les tentatives de cyberattaques. Bien que la crise Covid n’ait pas entraîné une augmentation soudaine des attaques, le niveau de vigilance a été accru et des mesures de protection ont été mises en place, suivant les recommandations du Centre national pour la cybersécurité (NCSC).
La cybersécurité dans les hôpitaux est devenue une priorité face à l'augmentation des menaces. Les établissements de santé, comme ceux de Bâle, Genève et Lausanne, se montrent vigilants et adaptent leur stratégie de sécurité pour se protéger contre les cyberattaques de plus en plus sophistiquées.
Source : ICTjournal
