La mission SpaceX Crew-2 a réussi à amarrer un vaisseau Crew Dragon à la Station Spatiale Internationale (ISS) pour une mission de six mois. Quatre astronautes, dont des membres de la NASA, JAXA et l'ESA, mènent des expériences scientifiques, dont des tests sur des "tissue chips" pour accélérer la découverte de médicaments et vaccins.
Un vaisseau spatial Crew Dragon de SpaceX, transportant quatre astronautes, a réussi à s'amarrer à la Station Spatiale Internationale (ISS) tôt samedi matin pour débuter sa mission de six mois, a annoncé la NASA.
Baptisée Crew-2, cette mission marque la troisième mission spatiale habitée de SpaceX dans le cadre du programme Commercial Crew de la NASA. À bord se trouvent Shane Kimbrough et Megan McArthur de la NASA, Akihiko Hoshide de l'agence spatiale japonaise JAXA, ainsi que Thomas Pesquet, ingénieur aérospatial français de l'ESA. L'ISS orbite la Terre à plus de 27 000 km/h, à environ 400 km d’altitude.
La mission a débuté avec le lancement d’une fusée Falcon 9 tôt vendredi, qui avait déjà été utilisée pour la mission Crew-1 de SpaceX en 2020. La fusée a transporté Endeavour, la même capsule Crew Dragon qui avait été utilisée pour la première mission spatiale habitée de SpaceX l’an dernier, dans un voyage de 24 heures jusqu’à l'ISS.
Les astronautes ont été accueillis à bord de la station par l'équipage de l’Expedition 65, comprenant Shannon Walker, Michael Hopkins, Victor Glover et Mark Vande Hei de la NASA, ainsi que Soichi Noguchi de JAXA et les cosmonautes de Roscosmos Oleg Novitskiy et Pyotr Dubrov. Leur arrivée porte à 11 le nombre d'êtres humains présents à bord de la station, un nombre jamais atteint depuis l’ère des navettes spatiales.
Kimbrough, McArthur, Hoshide et Pesquet passeront les six prochains mois à mener des expériences scientifiques, dont une série d'expérimentations sur des "tissue chips" (puces de tissu). Ces petites maquettes d’organes humains reproduisent les comportements des organes réels, et pourraient permettre de trouver plus rapidement des médicaments ou des vaccins.
Cette mission marque également la première fois que SpaceX réutilise une capsule pour une mission habitée, un développement majeur pour l’entreprise, qui cherche à gagner du temps et à réduire les coûts d'exploration spatiale en réutilisant des fusées Falcon 9 et des capsules Dragon non habitées.
Source : The Verge
