Les CEO suisses sont confiants quant à la reprise économique et prévoient d’investir massivement dans la transformation numérique. Toutefois, ils redoutent principalement les cyberattaques. En revanche, ils se montrent moins préoccupés par les enjeux environnementaux et climatiques, avec des investissements durables plus faibles.

Selon une enquête menée par PwC, les CEO suisses font preuve d'une grande confiance quant à la reprise de leurs affaires et prévoient d'investir massivement dans la transformation numérique. Cette numérisation croissante s'accompagne cependant de nouvelles préoccupations, notamment en matière de cybersécurité.
La plupart des dirigeants suisses sont optimistes concernant la croissance de leurs revenus. La pandémie a accéléré cette dynamique, faisant de la numérisation une priorité absolue. En effet, 92% des CEO en Suisse prévoient d'augmenter leurs investissements numériques au cours des trois prochaines années. Dans la moitié des entreprises, les budgets alloués à la transformation numérique devraient augmenter de plus de 10%, un chiffre bien supérieur à la moyenne mondiale.
Si les dirigeants suisses se montrent confiants dans leur capacité à croître, ils sont également plus conscients des risques liés à la cybersécurité. Ils considèrent les cyberattaques comme la menace la plus importante, bien plus préoccupante que les effets résiduels de la pandémie. Les dirigeants suisses sont ainsi plus nombreux à craindre les cyber-risques sur leur croissance que d'autres risques globaux.
En revanche, en matière de responsabilité sociale et environnementale, les CEO suisses affichent une moindre inquiétude face aux enjeux climatiques. Moins nombreux à percevoir le changement climatique comme un risque majeur, ils sont également moins enclins à investir dans le développement durable par rapport à leurs homologues internationaux.
En résumé, les CEO suisses se montrent confiants dans leurs perspectives économiques et poursuivent leur transformation numérique, tout en restant vigilants face aux cyberattaques, mais avec une approche plus mesurée des enjeux environnementaux.
Source : ICTjournal