Le télétravail a amélioré la productivité et la collaboration après trois mois de semi-confinement. Les collaborateurs apprécient l’économie de temps et l’impact environnemental positif, tout en soulignant l'isolement parfois difficile. Le modèle de télétravail de deux jours par semaine pourrait devenir la norme, avec des ajustements législatifs et organisationnels.

Après trois mois de semi-confinement, une majorité de responsables interrogés témoigne des bénéfices du télétravail, notamment en termes de productivité et d’efficacité. Le travail à distance a permis une meilleure gestion du temps, avec des tâches exécutées de manière plus ciblée et rapide. De plus, les gains de temps liés à l’absence de trajets quotidiens et l'impact positif sur l'environnement sont largement soulignés.
Cependant, certains collaborateurs ont souffert de l'isolement et des conditions de travail parfois difficiles à domicile, ce qui n'a pas encore été suffisamment exploré dans les sondages réalisés pendant la crise, qui se concentraient plutôt sur l’organisation et la communication.
À la suite de la crise, un retour progressif au bureau a révélé que la majorité des collaborateurs jugent que deux jours de télétravail par semaine est le rythme idéal. Cette fréquence pourrait devenir la norme, avec un besoin d’adaptation du cadre légal pour pérenniser cette forme de travail. Parallèlement, les espaces de travail en entreprise évoluent, avec une disparition des bureaux individuels au profit de la mobilité et d’espaces collaboratifs flexibles.
Le succès du télétravail repose également sur la qualité des infrastructures informatiques, essentielles pour assurer des connexions stables et un support efficace à distance. Les départements informatiques, souvent sous-estimés, ont été particulièrement félicités pour leur rôle crucial durant cette période.
En somme, bien que des ajustements restent nécessaires, le télétravail semble s’installer durablement dans les pratiques professionnelles.
Source : ICTjournal